22.11.06

nickel chrome

Les buildings poussent de nouveau.
Les ours polaires disparaissent.
Les sociétés du savoir se développent.
Le savoir disparaît.
La biopolitique est effective.
La politique disparaît.
La désindividuation croît.
L'individu disparaît.
C'est un moment clé.
Les clés disparaissent.
Les puces sous-cutanées apparaissent.
L'insauvable apparaît.
L'oxymore de la révolution conservatrice apparaît.
La révolution disparaît.
Les buildings poussent de nouveau.
Les bidonvilles croissent.
Les buildings poussent de nouveau.
La bêtise la tête dans les nuages.
Les buildings poussent de nouveau et tout le monde s'y met.
Les bidonvilles croissent.
Les cerveaux décroissent.
Les corps grossissent.
C'est un moment clé.
Les clés disparaissent.
Les buildings sièges de l'information-marchandise s'élèvent la tête dans les nuages pour accroîtrent la pénétration des corps et des cerveaux alors que les ours polaires disparaissent et que les bidonvilles croissent.
L'autonomie décroît.
L'émancipation disparaît.
Les cerveaux sont disponibles.
Les cerveaux disparaissent.
La westernisation du monde croît.
Les buildings sièges de la westernisation du monde s'élèvent la tête dans la biopolitique pour accélérer la maîtrise des désirs des cerveaux non autonomes non émancipés mais super disponibles dont les clés ont disparu comme ces cons d'ours polaires, de pétrels des neiges, de baleines bleues.
C'est un moment clé.
La tête dans les nuages.
Un moment clé.
Les buildings poussent de nouveau haut vers le ciel et sont reliés entre eux la tête dans les nuages, forêt de bambous indestructibles ils déversent à leur pied des formes de vies dans des corps et des cerveaux super disponibles.
La verticalité du capitalisme réapparaît.
La verticalité est indestructible.
La hiérarchie s'amplifie.
Le capitalisme fructifie.
La bêtise est légalisée, normalisée, elle est cette force dramatique du monde, elle est ce moment clé, la tête dans les nuages, les cerveaux disponibles pilotés par la biopolitique qui croît.
L'intelligence se volatilise.
Le crétinisme croît.
La cheptelisation fait son lard.
Le loup de Sibérie disparaît.
Le capitalisme exagère.
Grosse résurgence de sollicitations des glandes lacrymales.
Les buildings se hissent dans les hauteurs réenchantées de l'économie de l'information-marchandise et de la captation et de la gestion des désirs, ils sont gris-gris, mascottes, totems, fétiches, amulettes, emblèmes de la hiérarchie qui s'amplifie, du capitalisme qui croît, de la moutonisation des populations.
Les clés disparaissent.
C'est un sacré moment clé.
Un moment clé sacré.
Certains s'épicurisent dans des buildings, mais pas seulement, pendant que d'autres subissent la westernisation du monde dans des bidonvilles, mais pas seulement, pendant que la balourdise du monde se renforce, se légalise, se normalise, c'est dramatique, mais pas seulement, c'est un moment clé.
Les clés disparaissent.

Pfffffffffffffff !